Surprise en première partie puisqu'on retrouvait Natalia Kills qui ne partage avec Bruno Mars ni le même label (Warner VS Polydor), ni le même tourneur (Nous VS Alias), ni le même public. Et c'est là que le bas a blessé. Malgré une performance correcte de la jeune anglaise, elle manquait d'un réel soutien du public, un peu perdu dans un son sur-saturé et un univers ("pop-dark" comme elle le définissait lors de l'interview que j'ai enregistré d'elle à écouter ici : http://snd.sc/npYLyA) loin de celui pour lequel il s'était déplacé.
Bruno Mars a quant à lui assuré le show. 1h30 de véritable show puisque, sans mise en scène à proprement parler, son charisme sur scène, la bonhommie qui se dégage de ses musiciens dont on sent qu'ils sont heureux d'être là et le fait qu'ils jouaient vraiment en live ont porté ce concert sans décor et sans artifice comme l'une de mes plus grosses claques.
Ce qui frappe, au-delà du charisme de Bruno Mars, c'est aussi la prouesse vocale. Sa voix est sublime, on l'a entendu sur son album, mais elle le reste en live, parfaite, cristalline, sans aucune fausse note ni d'impureté (de sales vibes qui traînent de-ci de-là, de problèmes de souffle... et autres tracasseries quotidiennes en concert). Les arrangements, authentiques ré-orchestrations des titres sont eux aussi un bonheur. Le public, qui lui a offert une standing ovation avant et après les 2 rappels, est ravi : ce concert était exceptionnel.
En attendant, revivez l'interview qu'il m'a accordé fin janvier dernier ci-dessous !
