On efface tout et on recommence. A moins que vous ne preniez quelques jours de vacances au fin fond d'une grotte (et que vous soyez parti depuis fin septembre) vous ne passerez pas à côté du nouveau Madonna ce week-end. Chronique de la toute puissance d'une superstar à la main de fer.
2012, l'année du renouveau donc. Nouveau label, nouveaux accords et une Mado qu'on dit depuis quelques mois prête à en découdre. Dès l'été dernier, les premières rumeurs d'une collaboration avec notre frenchie de Martin Solveig s'emparent du net. Le Paris culturel confirme, la Reine de la Pop attendra les Golden Globes pour en dire plus (cf. ce tweet). William Orbit fait lui aussi son retour dans l'entourage de la superstar après lui avoir offert "Ray of Light" (dont Frozen), il sera lui aussi producteur de "M.D.N.A." prévu pour le 26 mars.
Tout à l'air d'aller pour le mieux dans le meilleur des mondes. Sauf que fin 2011, un titre du nom de Gimme All Your Love (devenu Give Me All Your Luvin') fait son apparition sur le net. On dit la Queen of Pop dans une rage folle. On est totalement hors timing déjà, le single ne devait sortir que début 2012. Et enfin ce morceau n'est qu'à l'état de démo, il ne comporte en l'état pas les deux autres artistes censée l'accompagner : Nicki Minaj (rappeuse de tous les records aux US) et la très branchouille M.I.A.. Le tout sur une prod de Martin Solveig.
Les radios s'enflamment, le jouent. Normal. Et le retirent sous quelques jours : il ne faut pas se fâcher avec Madonna. D'autant que pour son retour, elle a tout prévu et elle a vu GRAND : le premier live de ce single elle le donnera durant le show télévisé le plus suivi au monde, la finale du SuperBowl ce dimanche. D'habitude si secrète, mi-janvier elle enchaîne les interviews et redevient nasty en taclant Lady Gaga (cf. ce tweet). La Patronne sort les griffes.
Prévu pour un lancement mondial à 15h aujourd'hui (mise en radio + clip sur VEVO), Give Me All Your Luvin' a connu un nouveau couac est a été libéré aux alentours de 13h30 sur le net. Pas grave, le déferlement médiatique n'en est que plus intense tant radios, TV et blogs étaient dans les starting-blocks. Dans le son comme dans le clip rien de révolutionnaire, mais qu'importe on est là à un haut niveau. The Queen is Back.