Ce qui frappe chez Sean Paul c'est qu'il peut disparaître pendant des années, se booker quelques featurings de-ci de-là pour continuer à vivre tranquillou chez lui en Jamaïque comme il l'a fait avec Zaho et Bob Sinclar l'an dernier, revenir ensuite en solo, et tout cela sans encombre. Tout ce qu'il touche (ou presque) se transforme en or.
She Doesn't Mind ne devrait pas déroger à la règle tant il est efficace. Entêtant dès la première écoute. Et là encore, comme je le disais dans mon billet sur le Ghetto Love de Karl Wolf, la force de ce titre est de poser des sonorités très pop, pop-RnB même, sur des bases reggaeton.